1er trimestre : je t'aime déjà.
Je suis enceinte. Cette phrase me parait encore irréelle, mais à trente et une semaine, je peux vous dire que ça se voit. Je ne mettais pas vraiment projetée dans cette position. J'avais quelques membres de mon entourage qui ont eu des enfants, mais j'avais jamais trop parlé avec elle de cet état. J'ai commencé à m'informer avec les réseaux sociaux et surtout les blogueuses et youtubeuse qui comme moi avec l'âge on eu envie d'avoir des enfants. Quand on les regarde TOUT à l'air parfait. En fait la grossesse à l'air d'être un état de béatitude ou nous sommes belle grosse.
La vérité ? Pour moi, je pense que c'est juste un enfer physique et psychologique qui dure 9 mois. Pourtant, la femme enceinte dans notre société est vue comme la femme et l'épouse idéale. Comme si c'était la juste pour nous embellir et nous rentre heureux. Comme si la nature nous a fabriquées pour être remplie de joie et d'amour dans cet état. Eh bien, non, ce n'est pas si facile qu'on le croit ...
D'abord, il y a le moment où tu veux faire un bébé que tu sens prête, que tu en parles avec ton mari, que tous les feux sont verts et que tu te dis, c'est bon, je saute le pas nous sommes prêt. Ce sera l'accomplissement de notre amour, le début de notre famille. C'est magique. Mais après le doute s'installe, qu'est ce que nous somme fertile, est ce qu'on va y arriver ? Parce qu'il faut ce le dire tout n'est pas si simple pour avoir un enfant. C'était une des choses qui m'effrayait le plus. Ne pas tomber enceinte. Alors on arrête notre moyen de contraception et nous voilà partie. Les mois passent (peu pour moi) mais à chaque fois le stress d'avoir ces règles qui grandit. Et puis un jour... On fait un test juste pour se rassurer et là paf ! La nouvelle tombe, deux barre, mais c'est quoi ce truc, deux putain de petite barre qui viennent de changer ta vie et pour toujours. Eh la, bien sûr, c'est un peu la panique. Parce que l'a, c'est plus un souhait, il y a là dans mon ventre un petit être qui est en train de grandir. Alors je suis que moi, nous somme deux. Je n'ai pas les mots pour expliquer ce que j'ai ressenti, j'étais juste terrifier.
Le problème, c'est que cette petite chose vient d'entrer dans notre vie et elle est déjà source de tout nos préoccupations. À peine quelques semaines, elle devient notre obsession et la première, c'est de le perdre. Bien sûr dès que vous annoncer votre grossesse surtout avant les 3 premiers mois, les gens vous raconte leur histoire d'horreur sur la fausse-couche... "Une femme sur deux le perd avant les 3 mois..." Euh... Tu sais, tu n'es peut-être pas obligé de me le rappeler ça serait très sympa. Alors toi, tu passes ton temps à aller aux toilettes à la moindre perte et la, tu vérifies la peur au ventre qu'il n'y a pas de sang... Ça devient l'objet de toutes vos pensées. Mais non, il y a pas que ça, aux moindres maux de ventre, tu te demandes si le bébé est toujours la, s'il est vivant, si tu ne fais pas une grossesse extra-utérine, si elle va être "normale"... Bref, l'expérience n'a que quelques semaines et ton esprit et déjà perturbé par 1000 pensées. Mais c'est que le début.
Au Québec, les trois premiers mois sont vraiment un moment bizarre, car avant les 10 semaines nous n'avons aucun rendez-vous chez le médecin ni même une prise de sang. Sauf que les problèmes ont déjà commandé... Nausées, fatigue extrême, déconcentration... Tu sens ton corps te déposséder. Et tu as tellement peur qui lui arrive quelque chose à ce truc qui pousse en toi. Et puis si comme moi, tu es chanceuse, tu peux avoir quelques problèmes d'infection urinaire... Bon, heureusement, ces 10 longues semaines passent enfin et tu peux enfin rencontrer un médecin qui va te prendre en charge. À qui tu vas pouvoir lui raconter que tu passes tes journées avec la nausée, que tu dors parfois plus de 15 heures par jour et surtout que ton esprit et perdu dans un torrent d'émotion perturbatrice ... Eh la, la 12 semaines arrivent, je pense que pour ça, ce fut le plus beau moment de grossesse, la clarté nucale. C'est la première rencontre avec bébé. Tu découvres en toi, un vrai bébé déjà tout formé, mais ce n'est pas n'importe quel bébé, c'est le nôtre à nous. C'est celui que nous avons créé. Il est bien là, en santé, bien accroché, et surtout elle commence par t'envahir de bonheur. Je dis elle, parce que c'est jour là que j'ai appris que j'attendais une petite fille, mon rêve.
La vérité ? Pour moi, je pense que c'est juste un enfer physique et psychologique qui dure 9 mois. Pourtant, la femme enceinte dans notre société est vue comme la femme et l'épouse idéale. Comme si c'était la juste pour nous embellir et nous rentre heureux. Comme si la nature nous a fabriquées pour être remplie de joie et d'amour dans cet état. Eh bien, non, ce n'est pas si facile qu'on le croit ...
Le premier trimestre.
D'abord, il y a le moment où tu veux faire un bébé que tu sens prête, que tu en parles avec ton mari, que tous les feux sont verts et que tu te dis, c'est bon, je saute le pas nous sommes prêt. Ce sera l'accomplissement de notre amour, le début de notre famille. C'est magique. Mais après le doute s'installe, qu'est ce que nous somme fertile, est ce qu'on va y arriver ? Parce qu'il faut ce le dire tout n'est pas si simple pour avoir un enfant. C'était une des choses qui m'effrayait le plus. Ne pas tomber enceinte. Alors on arrête notre moyen de contraception et nous voilà partie. Les mois passent (peu pour moi) mais à chaque fois le stress d'avoir ces règles qui grandit. Et puis un jour... On fait un test juste pour se rassurer et là paf ! La nouvelle tombe, deux barre, mais c'est quoi ce truc, deux putain de petite barre qui viennent de changer ta vie et pour toujours. Eh la, bien sûr, c'est un peu la panique. Parce que l'a, c'est plus un souhait, il y a là dans mon ventre un petit être qui est en train de grandir. Alors je suis que moi, nous somme deux. Je n'ai pas les mots pour expliquer ce que j'ai ressenti, j'étais juste terrifier.
Le problème, c'est que cette petite chose vient d'entrer dans notre vie et elle est déjà source de tout nos préoccupations. À peine quelques semaines, elle devient notre obsession et la première, c'est de le perdre. Bien sûr dès que vous annoncer votre grossesse surtout avant les 3 premiers mois, les gens vous raconte leur histoire d'horreur sur la fausse-couche... "Une femme sur deux le perd avant les 3 mois..." Euh... Tu sais, tu n'es peut-être pas obligé de me le rappeler ça serait très sympa. Alors toi, tu passes ton temps à aller aux toilettes à la moindre perte et la, tu vérifies la peur au ventre qu'il n'y a pas de sang... Ça devient l'objet de toutes vos pensées. Mais non, il y a pas que ça, aux moindres maux de ventre, tu te demandes si le bébé est toujours la, s'il est vivant, si tu ne fais pas une grossesse extra-utérine, si elle va être "normale"... Bref, l'expérience n'a que quelques semaines et ton esprit et déjà perturbé par 1000 pensées. Mais c'est que le début.
Au Québec, les trois premiers mois sont vraiment un moment bizarre, car avant les 10 semaines nous n'avons aucun rendez-vous chez le médecin ni même une prise de sang. Sauf que les problèmes ont déjà commandé... Nausées, fatigue extrême, déconcentration... Tu sens ton corps te déposséder. Et tu as tellement peur qui lui arrive quelque chose à ce truc qui pousse en toi. Et puis si comme moi, tu es chanceuse, tu peux avoir quelques problèmes d'infection urinaire... Bon, heureusement, ces 10 longues semaines passent enfin et tu peux enfin rencontrer un médecin qui va te prendre en charge. À qui tu vas pouvoir lui raconter que tu passes tes journées avec la nausée, que tu dors parfois plus de 15 heures par jour et surtout que ton esprit et perdu dans un torrent d'émotion perturbatrice ... Eh la, la 12 semaines arrivent, je pense que pour ça, ce fut le plus beau moment de grossesse, la clarté nucale. C'est la première rencontre avec bébé. Tu découvres en toi, un vrai bébé déjà tout formé, mais ce n'est pas n'importe quel bébé, c'est le nôtre à nous. C'est celui que nous avons créé. Il est bien là, en santé, bien accroché, et surtout elle commence par t'envahir de bonheur. Je dis elle, parce que c'est jour là que j'ai appris que j'attendais une petite fille, mon rêve.
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