Je pense que c'est la phrase qui défini le mieux ma vie. Depuis que je suis au Canada, j'ai appris l'importance de faire des choix. J'ai appris à sauter des montagnes, sauter dans le vide la tête la première. On pourrait penser que tous ça n'est que pur jolie mais aujourd'hui je me sens bien. Comme si tout c'est choix aussi difficiles sont ils, étaient simplement libérateur.

• Partir au l'autre bout du monde
• Aimer, me marier.
• Changer de travail, partir à Toronto
• Faire mes rêves une réalité.

On peut penser que lorsqu'on s'expatrie, notre vie entière va changer et que nous aussi on finira pas changer. Eh bien non, les raisons qui nous ont fait quitter notre pays sont toujours là. Les peurs, les angoisses restent. Dans le fond, on reste les mêmes.
Je pense que c'est la principale chose que j'ai appris ici. C'est que n'importent ou, ou je sois sur cette terre c'est toujours la même chose qui m'anime. Ça ne sert à rien de les enterré, d'essaie d'être quelqu'un autre. Depuis que j'ai compris ça, je me sens tellement mieux.

Moi ce que j'aime dans le vie c'est les animaux, ce sont ma vie. J'aime les chats, les chiens, les vaches et surtout les chevaux. J'ai besoin de trouver un sens a vie en aidant toutes ces petites bêtes qui si elle ne croiserait pas mon chemin, seraient surement destinées à mourir.

Je crois que les choses n'arrivent jamais par hasard et que quand quelque chose croise ton chemin c'est que c'est le destin. Alors mon destin à décidé de me faire du bien, de me donner de l'amour et me redonner cette chose qui m'animé.

Elle m'a d'abord offert cinq magnifique chatons qui ont fait de notre été un moment particulier. Entre la fierté de vous sauver et l'inquiétude de jeune parents sont somme passé par tous les sentiments : la joie, la tristesse, l'inquiétude et aussi la colère parfois.

Voir notre petite Lou au quotidien, me rappelle sa mère morte dans mes bras, me laissant le lourde tache de protégé ces petits bébés de 4 semaines. Mais si c'est ça qui me fait vibrer, alors pourquoi ne pas continué.

L'idée a germé en moi, je me suis dit, après tout Marie, le plus grand manque dans ta vie, c'est quoi ? Surement toi, ma petite Siska. Mais ne serais-je pas égoïste de t'emmener ici, loin de ta normandie, là ou l'hiver et si fort que tu devrait ne pas voir le soleil pendant des mois...

Mais ici, il y a bien un cheval, ce cheval qui pourrait avoir de besoin de moi. Une boule d'amour qui attend juste à être aimé et ne souhaitant pas finir dans un encans. Je vous dis, le destin c'est quelque choses. Quelque semaine après en cherchant un endroit, en me promenant, je suis tombée sur toi, KELLA, jolie paint horse de 14 ans, abandonné là, les yeux remplis de méfiance.

Nous nous sommes regarder, et j'ai toute suite compris ce qu'il se passé, nous nous sommes connectée. Une flamme c'est allumé dans mon coeur et mes yeux se sont mis à briller. C'était toi, cette chose que je suis venu chercher un l'autre bout du monde. Ce cheval d'indien qui me faisait tant rêver,  sauvage, caractériel mais qui saura m'aimer et me respecter.

À toi, mon jolie amour, qui fait de mes rêves, une réalité.